Grytviken, Georgie du Sud un passage incontournable.

Quatrième étape.
Georgie du Sud, sites d'accostages.

Le Plancius après avoir quitté Stromness Bay en ce début d’après-midi le 23 Janvier 2015, atteint Grytviken.

Cumberland East BayGrytviken est une ancienne station baleinière bien protégée au fond d’une anse dans Cumberland East Bay au 54°17 S et 36°29 W.
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En approche le Plancius après avoir passé sur son tribord Sappho Point et King Edward Point, sous un soleil radieux avec une mer calme et d’un bleu limpide et brillante, jette l’ancre au centre de l’anse, entre King Edward Point et Grytviken.
Georgie, Grytviken.
Grytviken.

King Edward Point appelé aussi KEP juste en dessous du Mont Duse haut de 500 m, ferme l’anse naturellement grâce à son promontoire, où une jetée en eau profonde a été réalisée, qui permet de recevoir tous types de navires, surtout pour : la maintenance, la surveillance ( lieu de stationnement du MV Pharos SG patrouilleur pour la pêche et bateau de soutien logistique, présent sur les photos) , l’approvisionnement de cette région, ainsi les bateaux de croisière peuvent y accoster.
Grytviken, King Edward Point. Visa Grytviken, Georgie du Sud.King Edward Point.
Une station de recherche du British Antarctic Survey y est implantée pour la surveillance et la gestion des zones de pêche, comme celle de l’administration depuis 1909.

Dans la baie est ancrée le New Polar bateau de pêche de 74 m de long battant pavillon des Iles Falkland.
Grytviken, Georgie du Sud.
Une présence humaine d’environ 20 Britanniques, dont ceux employés pour la gestion du tourisme et la Royal Mail, y séjournent durant la bonne saison et une dizaine de personnes durant la période hivernale.
Grytviken, Georgie du Sud. Grytviken, Georgie du Sud.
Sur la station en plus d’ un demi-siècle, il a été traité 53 761 cadavres de baleines, produisant 455.000 tonnes d’huile de baleine et 192 000 tonnes de viande de baleine.
Puis Grytviken est devenu la ville fantôme de glace.
Le front de l’anse n’est qu’une immense et colossale friche industrielle de ferrailles rouillées, malgré les campagnes de « nettoyage », celle de 2003-4 a coûté la bagatelle de 5 millions 1/2 d’Euros.
La vision de cet ensemble sur la plaine, du Sud au Nord commence par le reste des fondations des unités de congélation et de stockage de la viande de baleine dans les dernières années d’activité de la station.
Ces unités de congélation avaient été érigées dans la station baleinière d’Husvik en 1958 pour la consommation des animaux domestiques.
Il existait au sein de cet ensemble une porcherie et un poulailler.
Tout ceci a été démonté sur la fin de vie de la station vers 1961-62.
A l’arrière plan un grand bâtiment métallique tôlé servant d’atelier, puis derrière celui-ci,  11 immenses cuves alignées et groupées, de capacité variable pour le stockage des carburants, essence et fioul.
Grytviken, Georgie du Sud. Grytviken, Georgie du Sud. Grytviken, Georgie du Sud.

L’huile de baleine était extraite de la graisse et du lard de l’animal.
Après la découpe de la carcasse, les matières grasses étaient chargées dans des autoclaves chauffés par des chaudières, pour y être fondues.
Les chaudières sont visibles sur la 1ère vue entre le bâtiment de droite et la cuve de gauche.
A droite du chemin sur la 2ème prise de vue, est aligné une batterie d’autoclaves, une passerelle métallique y donne accès.
Grytviken, Georgie du Sud. Grytviken, Georgie du Sud. Grytviken, Georgie du Sud.
Les graisses ainsi fondues étaient envoyées à chaud dans des décanteurs pour les séparer de l’eau présente, des échangeurs thermiques tubulaires, régulaient la chaleur, soit pour monter la température soit pour refroidir, dans les installations.
Grytviken, Georgie du Sud. Grytviken, Georgie du Sud. Grytviken, Georgie du Sud.
Les installations permettaient  de purifier l’huile, puis d’extraire toutes les traces d’impuretés contenues dans celle-ci.
La technologie employée pour faire cette opération était des séparateurs du type  solide-liquide, le matériel utilisé était des ultra-centrifugeuses à bol.Grytviken, Georgie du Sud.Sur cette vue une batterie de six de ces centrifugeuses sont positionnées devant des réservoirs tampons, alimentant les bols des centrifugeuses en continue, l’huile éliminée des matières solides était envoyée vers les cuves de stockage.
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Les quais d’embarquement tout proche permettaient le transbordement aisé de ces huiles conditionnés dans des tonneaux de bois, pour y être expédiées.
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Ces huiles étaient utilisées pour de multiples usages, celles de meilleure qualité transformées pour produire du savon.
Avant 1914 on hydrogénait l’huile pour en tirer de la margarine. Dans les années 1930 elle servait à fabriquer de 30 à 50% de toute la consommation de margarine en Europe.
Le spermaceti ou « blanc de baleine »,substance qui se trouve dans la tête du cachalot, donnait une huile liquide au-dessus de 30°C de  première qualité employée pour la lubrification des machines à vapeur et plus récemment des moteurs de voitures de course.
Une autre matière fortement recherchée, rare chez le cachalot représentant de 1 à 4% des prises, prélevée sur les carcasses des mammifères, située dans l’intestin, l’ambre gris employé en parfumerie comme rehausseur des parfums. Concrétion cireuse dont les masses par individu sont de l’ordre de 100 gr à 1 kg.
En 1954 sur le navire usine le Southern Harvester (station baleinière flottante) appartenant à la Compagnie Christian Salvesen, il fut trouvé dans un Cachalot de 16 m, une masse de 420 kgs.
En 1996, l’ambre gris était acheté par les parfumeurs au meilleur prix de 15 000 Euros/kg.
Les autres parties des cétacés comme les os étaient récupérés, lavés, broyés pour en obtenir de la farine d’os, expédiés pour en faire soit de la gélatine animale soit utilisée telle quelle comme engrais.

Cette multitude d’unités de transformation restées debout à leur place ne sont pas seules, sont là plantées dans ce décor hétéroclite des épaves de bateaux, soit à demi-immergées soit envasées sur le bord du rivage.
La 1ère épave rencontrée est la Louise, Downeaster  construit à Freeport dans le Maine en 1869, bateau très stable dans des conditions de mer difficile, livrée en Georgie du Sud pour la station de Grytviken, a navigué de Sandefjord (station baleinière Norvégienne au Sud d’Oslo) en  Juillet 1904, utile à la station  pour le transport du charbon des navires affréteurs au rivage et pour participer à la chasse des baleines, elle est la représentation typique historique des premières baleinières à Grytviken.
En 1987 lors d’exercices militaires Britannique, elle a été incendiée sur place et repose en eau peu profonde au bord du rivage, son mat d’acier démonté, laissé sur son travers.
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Une seconde barque-pêche à demi-pontée qui pourrait être le Rolf, est tirée et posée sur le rivage dans l’herbe, maintenue sur sa quille par quelques poutres, charpente bois dont le bordage supérieur est renforcé par un revêtement métallique, ainsi que la proue et la poupe, elle était motorisée, comme vidée son hélice est enlevée.
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Puis devant la chaufferie et le magasin à guano, le Petrel, ex baleinier, bien calé sur sa quille, toujours »debout »,comme son mat avec son nid de pie et sa grosse cheminée,  regarde la station son harpon pointé vers les cieux.
Construit sur les chantiers navals d’Oslo en 1928, 245 tonnes, 35 m de long avait un moteur de 810 CV, il a servi pour la chasse jusqu’en 1956.
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Reste celles, côte à côte, deux ex-baleiniers de 33 m l’Albatros et le Dias,
L’Albatros 210 tonnes, construit à Sevlik en Norvège en 1921, converti en pour la chasse aux éléphants de mer dès l’arrivée de baleiniers plus rapide.
Le Dias 161 tonnes , construit en Angleterre à Beverly près de Hull en 1906, à l’origine comme chalutier fonctionnant au charbon, modifié en 1956, subi le même sort que l’Albatros pour être utilisé à la chasse aux éléphants de mer.
En mauvaise posture, rongés par la rouille et les voies d’eau, les deux vieilles coques subirent des opérations de sauvetage durant la saison 2003-2004 comme hissées en partie sur terre, renforcement des cloisons, condamnation des parties contenant de l’amiante.
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Les habitations utilisées, habitables éparses sur le site sont d’anciens bâtiments rénovés, comme :
Logement Nybrakka ou caserne des baleiniers, de 1 450 m2 sur plusieurs niveaux a été construit en 1960 pour abriter les ouvriers des usines et les bureaux administratifs, à l’origine conçu avec une ossature et charpente bois recouverte de feuilles d’étain.
Ce bâtiment a été longtemps abandonné aux intempéries et aussi au vandalisme après 1982, des travaux d’intervention préventive ont commencés en 1991, courant la saison 2012-13 un programme de rénovation a été entrepris, pour sauver ce bâtiment de la ruine, il serait employé dans l’avenir comme logement d’urgence et comme magasin de stockage.
Grytviken, Georgie du Sud. Grytviken, Georgie du Sud.

Le musée de Grytviken est aménagé dans l’ex maison de la famille de l’ancien directeur, préfabriquée à Sandefjord.
C’est le principal groupe de bâtiments  actuellement sur la station.
Nigel Bonner spécialiste des mammifères marins, auteur de nombreuses publications de 1955 à 1995, a créé le musée avec l’aide de William Fullerton (gouverneur des îles Falkland) en 1991.
Grytviken, Georgie du Sud. Grytviken, Georgie du Sud.
Au début des années 1990 Tim et Pauline Carr depuis leur arrivée dans l’île, se chargent de la restauration. Ce sont les seuls résidents permanents à partir de 1992 tout en travaillant au musée de Stanley sur les îles Falkland.
Ils ont passé quatorze années pour le musée Georgia du Sud, d’abord comme gardiens et ensuite en tant que conservateurs, les huit premières années, ils ont vécu à bord de leur yacht.
Auteurs d’un livre de l’Antarctique Oasis en 1998.
Le départ des derniers soldats et l’arrivée de la British Antarctic Survey ( BAS) en 2001 a été un changement important pour l’environnement de l’île et son évolution constructive et préservatrice du milieu.
Grytviken est de plus en plus visité.
Il y avait seulement six petits navires de croisière durant la saison 1992-93, 64 en 2007-2008.
Pour les saisons, 2013-146 804 visiteurs et 55 bateaux. 2014-157 119 visiteurs pour 65 bateaux, débarqués à Grytviken.

Le bâtiment abritant la post office, à gauche du musée, évitant aux visiteurs d’aller à King Edward Point où était implanté initialement le bureau de poste, a été ouvert en 2009.
Grytviken, Georgie du Sud. Tampon poste Grytviken copie
Le bureau de poste est géré par un « Deputy Postmaster« , responsable devant le ministre des Postes à Stanley, résidant durant la saison estivale à King Edward Point.

L’église luthérienne construite de bois a été érigée en 1913  comme une typique église de la campagne Norvégienne.
Grytviken, Georgie du Sud. Grytviken, Georgie du Sud. Grytviken, Georgie du Sud.

Ne pas rendre un hommage à E.Shackleton serait un affront pour les grands explorateurs, enterré dans le petit cimetière de Grytviken, son corps repose dans cette terre qu’il a tellement chéri, voulu « conquérir », la quête de toute sa vie, atteindre le pôle Sud !
Il est rejoint par la mort dans ce port le 5 Janvier 1922, il ne sera enterré la tête vers le Sud dans ces lieux que 2 mois plus tard, selon les souhaits de son épouse.
Grytviken, Georgie du Sud. Grytviken, Georgie du Sud. Grytviken, Georgie du Sud.
Sur le coté droit de sa tombe sont aussi les cendres de F.Wilde le commandant en second de l’expédition de 1914-1916 qui lors de cette effroyable et incroyable épopée a géré le sauvetage des 21 hommes d’équipage sur l’ile Elephant protégés seulement par leurs canots retournés pendant  4 mois à compter du 24 Avril 1916.
A.Macklin le médecin présent à bord de la goélette Quest, écrivit : « Je crois que c’est comme cela que le Boss aurait voulu lui-même finir, seul sur une île loin de la civilisation, entouré de mers orageuses et à proximité de l’un de ses plus grands exploits »

Rien n’est présent ou ne transparaît sur les événements tragiques qui se sont produits le 3 Avril 1982, combats sanglants et meurtriers entre les Argentins et les Britanniques, 3 soldats Argentins tués dont 2 commandots de marine (lorsque l’hélicoptère Puma SA-330L (AE-504) piloté par le lieutenant Alejandro Villagra accompagné du lieutenant Eduardo Lopez Leguizamón comme copilote et le mécanicien  Jorge Diaz Medin, transportant la 2ème vague de commandots, a été touché sur la baie et venu s’écraser sur une colline) et un marin à bord de la corvette Guerrico.

Bien au-dessus de Gryviken se trouve le glacier Hamberg sous le Mont Sugartop 2323 m, ce glacier alimentant trois lacs servant de réservoirs pour produire l’électricité nécessaire à la station, à l’aide d’hydro-générateurs.
Les vestiges ou composants restants de la centrale électrique sont visibles sur d’imposants massifs en béton implantés sur un monticule, à l’écart de la station près des usines. Installés en 1913 pour compléter un générateur à vapeur. Ils ont été remplacés par 3 générateurs diesel.
Grytviken.
Les observations faites sur ce glacier de 1957 à 1958 indiquent qu’il mesurait 7, 5 kms de long, maintenant à peine 6 kms, le début de ses névés étaient à 500 m au dessus du niveau de la mer, aujourd’hui ce ne sont que des moraines, l’étude montrait que durant cette période le vêlage du Hamberg avait été estimé à 15 millions de m3 de glace.
Il y a trois types de glaciers en Géorgie du Sud, voir direction la Georgie mais quelle Georgie ? ceux qui vêlent dans la mer, ceux dont le front se trouve sur la côte et ceux dont le front se trouve à l’intérieur des terres.
160 glaciers se trouvent en Géorgie du Sud, ce n’est pas rien ! Les Alpes Françaises en compte que 37.
Les glaciers situés sur la côte Nord-est et ils sont pour la plupart en phase de récession.
Durant les dernières décennies, quelques glaciers qui auparavant se terminaient sur la côte, ont fortement reculé à l’intérieur des terres ( glaciers Grace, Lucas et Cook).
Conséquences : disparition d’une barrière mécanique qui empêchait auparavant les espèces exotiques envahissantes de coloniser de nouveaux espaces.
La création de ces nouveaux espaces disponibles, combinée à un adoucissement des conditions climatiques en Géorgie du Sud permet d’accroître d’avantage la pression sur les oiseaux marins dans ces espaces jusqu’alors inaccessibles.

Le rapport technique de l’ONERC ( Observatoire National sur les Effets du Réchauffement Climatique) de 2009 mentionne :
Le krill antarctique est abondant dans la Péninsule Antarctique et le Mer de Scotia (mer à la limite de l’océan Antarctique et de l’océan Atlantique, comprise entre la Terre de Feu, la péninsule Antarctique et la Géorgie du Sud).
Krill est le nom générique d’environ 85 espèces de crustacés.
L’Euphausia superba est le plus abondant d’entre eux.
C’est un crustacé rose, transparent, ressemblant à une crevette, d’environ 4 cm de long.
Cette espèce a une grande place centrale dans les chaînes trophiques de l’océan Austral et de l’Atlantique Sud en servant de nourriture de base à de nombreuses espèces. La répartition et l’abondance de cette espèce sont notamment gouvernées par la distribution des nutriments et les conditions de l’océan (notamment sa température) et de la banquise saisonnière.
Les scientifiques ont analysé la concentration en krill dans le secteur Sud-ouest de l’Atlantique Sud et ont montré, d’une part que la densité estivale de krill est corrélée avec l’extension et la durée de la banquise au cours de l’hiver précédent et d’autre part que les densités de krill avaient eu tendance à diminuer dans certains secteurs de la zone Sud-ouest de l’Atlantique Sud.
Cette diminution de la concentration de krill est comprise entre 38 % et  75 % depuis 1976.
Une augmentation de 1°C de la température de surface en Géorgie du Sud au cours des 100 prochaines années pourrait potentiellement entraîner un déclin de 95 % de la masse totale des organismes vivants de krill dans cette région en 50 à 60 ans.
Des changements des caractéristiques du krill ont des conséquences principalement sur les populations de phoques à fourrure en Georgie du Sud et bien sûr, avec les autres espèces consommant essentiellement du krill.
La faune présente à Grytviken se cantonna en ce jour uniquement à quelques femelles d’Elephant de mer, se vautrant sur le rivage, peu inquiètes de notre présence, la tuerie de cette espèce en cet endroit est du passé et l’on se rend compte qu’elles passent de jours paisibles, tranquilles et sereines.
Grytviken, Georgie du Sud. Grytviken, Georgie du Sud. Grytviken, Georgie du Sud. Grytviken, Georgie du Sud. Grytviken, Georgie du Sud.
Murphy en 2007 a montré qu’il y avait une relation directe entre la survie des jeunes phoques à fourrure (lors de leur première année) et la taille du krill dans le régime alimentaire des femelles en période de lactation.
Il est résumé et connu que:
L’océan Austral est l’océan le moins accessible et le moins connu de la planète, en raison de son isolement géographique et des conditions climatiques qui y règnent.
Cet océan joue un rôle fondamental dans les échanges thermiques et de gaz carbonique entre l’océan et l’atmosphère et par conséquent, dans la régulation du climat de notre planète.
C’est dans cet océan que s’effectuent l’essentiel des échanges d’eau et de chaleur avec les océans voisins (Atlantique, Indien et Pacifique) et l’atmosphère.
Les variations de la quantité de chaleur stockée dans les eaux de l’océan Austral influencent la distribution et l’abondance du krill.
Lorsque l’ensemble de la masse (biomasse) du krill se réduit, les performances de reproduction et de développement des phoques à fourrure diminuent, de même que pour d’autres prédateurs, comme les gorfous sauteurs, les manchots papous, les albatros à sourcils noirs et les baleines.
Zones CCAMLR.
En 2008-09: 126 000 tonnes de krill ont été prélevées dans les zones dites 48 (48.1, 48.2 et 48.3 zone de la Georgie du Sud).
En 2009-2010: 211 984 tonnes de krill dans les mêmes zones.

Of course my lord, les intérêts financiers gouvernementaux passent avant tout !

A ce jour on lit que le Comité d’audit environnemental de la Chambre des communes est profondément déçu par les « efforts » du Gouvernement du Royaume-Uni pour protéger l’environnement dans les territoires d’outre-mer du Royaume-Uni (OTS).
Le rapport de Développement Durable des Territoires d’outre-mer résume que le gouvernement britannique n’a pas réussi à suivre la politique des Nations Unies sur la ligne de conduite pour la protection de la biodiversité dans ces territoires.
Dans son rapport d’audit de l’environnement publié le 8 Janvier 2014,  le comité indique que, pendant l’enquête menant à ce rapport,     « le gouvernement britannique a exprimé les aspirations générales, mais non précisées à chérir  l’environnement dans les territoires d’outre-mer. Ce fut décevant, parce que l’environnement dans les territoires d’outre-mer est d’importance mondiale et comprend 90% de la biodiversité pour laquelle le gouvernement britannique a la responsabilité. »
Il informe aussi que le gouvernement britannique n’est, « pas clair sur ce qu’il est responsable et pourquoi il en est responsable en matière d’environnement « et décrit le Livre blanc 2012 Outre-mer, qui portait sur la relation entre le Royaume-Uni avec l’OTS, comme une « occasion manquée ».

Tout ce rejoint, peu s’en faut  !

La fin de notre journée de visite à Grytviken se termine en un spectacle où seul les éléments dans ces contrées sont capables de produire, le vent forcit pour atteindre des forces de 8 à 9, nous eûmes avec l’audace du pilote, la chance de ré-embarquer les derniers sur le Plancius, le reste des passagers passa la nuit à bivouaquer dans le musée.
Le Plancius dans une position délicate tournant sur son ancre pris le large toute la nuit en attendant la fin des accalmies, avant de récupérer au petit matin ces « prisonniers« du phénomène de Loewe.
Grytviken, Georgie du Sud.

 

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